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Conférence de Golden Generation sur la Mondialisation pour le développement des Jeunes

mer. 07 févr.

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Bâtiment Hypnose

L'Organisation de Jeunesse Golden Generation veut inculquer chez les jeunes les valeurs de la mondialisation pour le développement.

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Conférence de Golden Generation sur la Mondialisation pour le développement des Jeunes
Conférence de Golden Generation sur la Mondialisation pour le développement des Jeunes

Heure et lieu

07 févr. 2024, 10:00 – 16:00

Bâtiment Hypnose, Lubumbashi, Democratic Republic of the Congo

À propos de l'événement

Le terme de mondialisationa correspond à un libre échange des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l'information. Il désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des humains qui résulte notamment de la libéralisation des échanges, du développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l'information et de la communication (TIC) à l'échelle planétaire1. Elle se manifeste, outre l'interdépendance croissante des économies (mondialisation économique) et l'intensification de la concurrence, par l'expansion des échanges et des interactions humaines2.

Selon Olivier Dollfus : « la mondialisation, c’est l'échange généralisé entre les différentes parties de la planète, l'espace mondial étant alors l'espace de transaction de l'humanité »3.

La revue Sciences humaines considère que la mondialisation peut avoir plusieurs définitions selon l'interprétation des pouvoirs publics, des entreprises et des consommateurs concernés4. Pour les pouvoirs publics, la mondialisation correspond aux différentes relations d'échange de marchandises, de services, de devises, de capitaux et de personnes au niveau international4. D'un autre côté, les entreprises la conçoivent comme le moyen de manager aussi bien les activités du processus de fabrication des produits depuis la conception jusqu'à la vente au consommateur final que les activités de leurs branches dans les pays d'accueil4. Pour les consommateurs finalement, la mondialisation correspond à la possibilité pour eux d'accéder à un ensemble diversifié de biens et de services fabriqués dans plusieurs pays différents4.

Malgré la croissance sans précédent de la richesse mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'à 1973 (la fin des trente glorieuses)5, depuis les années 1980 selon la Banque Mondiale, la mondialisation provoque de plus en plus de mécontentements dans les pays développés. Depuis plusieurs années, le sentiment de déclassement économique et social s’accroit au sein d’une partie de la population dans plusieurs pays. De plus en plus de sceptiques émergent au sujet de la mondialisation et de ses conséquences notamment aux États-Unis, ironiquement, les principaux architectes de l’ordre économique post-Seconde Guerre mondiale.

Pour plusieurs auteurs cependant, l’analyse des faits indique que ces phénomènes, qui sont bien réels et importants, tendent à être exagérés. Les États-providences n'ont globalement jamais été aussi bien financés, l'emploi est à des niveaux records dans la majorité des pays développés, la pauvreté recule dans le monde et la social-démocratie des pays nordiques est toujours le modèle économique et social le plus performant avant les pays néolibéraux6.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En français, le mot est utilisé pour la première fois par Pierre de Coubertin, dans un article du Figaro daté du 13 décembre 1904, ainsi que l'a montré le géohistorien français Vincent Capdepuy7. Il apparaît ensuite dans un ouvrage de Paul Otlet8 en 1916. Le mot désigne alors une appropriation à l'échelle du monde et s'inscrit dans une réflexion sur la réorganisation de la vie internationale après la guerre. Cependant, les occurrences restent rares durant l'entre-deux-guerres.

En 1907, dans le cadre d’une réflexion sur la place de l’ethnographie Arnold van Gennep parle d’« un « mondialisme » croissant »9 ; en 1933, il écrit : « car nous vivons en plein dans ce que je nommerai la Mondialisation de l'Humanité »10. Les guillemets dans un cas, l'italique dans l'autre montrent que les mots sont nouveaux.

Après la Seconde Guerre mondiale le mot est employé de façon croissante11.

Définition : globalisation et mondialisation « Avant, les événements qui se déroulaient dans le monde n'étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres »

— Polybe, iie siècle av. J.-C.12

La distinction entre ces deux termes est propre à la langue française. Au départ, d'un point de vue étymologique, comme pour le sens commun, monde (tiré du latin mundus : univers) et globe (tiré du latin globus : en tous sens) sont suffisamment proches a priori pour que mondialisation et globalisation soient synonymes dans leur emploi initial en langue française13,14.

En anglais, l'usage premier revient au terme « globalisation », repris d'ailleurs par la plupart des autres langues. Le terme anglo-Américain globalization recouvre largement le même débat que la variante sémantique francophone. Différentes personnes peuvent accorder telle ou telle nuance de sens aux termes employés, selon qu'ils mettent l'accent sur la dimension économique, culturelle ou politique, en fonction de leur appartenance, consciente ou non, à tel ou tel courant de pensée.

Le géographe Laurent Carroué, spécialiste de ces questions, plaide pour une distinction plus nette de ces deux termes. Pour lui, la mondialisation peut être définie comme le processus historique d'extension du système capitaliste à l'ensemble de l'espace géographique mondial. Il critique l'usage trop vague de globalisation.

En français, malgré la proximité de « globalisation » avec l'anglais, la particularité de « mondialisation » repose sur une divergence sémantique. D'après le sociologue Guy Rocher : « La mondialisation pourrait être définie comme l'extension à l'échelle mondiale d'enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations. » Tandis que l'internationalisation « nous réfère aux échanges de diverses natures, économiques, politiques, culturels, entre nations, aux relations qui en résultent, pacifiques ou conflictuelles, de complémentarité ou de concurrence. » D'après lui « si l'on parle de mondialisation, on entend évoquer une autre réalité, contemporaine celle-là : l'extension de ces relations et de ces échanges internationaux et transnationaux à l'échelle du monde, conséquence de la rapidité toujours croissante des transports et des communications dans la civilisation contemporaine. Quant à la globalisation – un terme qui a la préférence du sociologue –, elle ferait référence à un système-monde au-delà des relations internationales, au-delà de la mondialisation, un fait social total au sens propre du terme, un référent en soi »15.

L'intérêt pour la mondialisation se généralise également au cours des années 1990. Il s'agit de la vision d'un monde qui évolue peu à peu vers le « village global » décrit par Marshall McLuhan. Il s'agit de l'influence des mouvements antimondialistes et altermondialistes, qui attire l'attention du public sur l'ampleur et les conséquences du phénomène.

Dans le monde académique et particulièrement anglophone, la popularisation du terme globalization et son usage comme terme « fourre-tout » a accentué le débat académique. Il est maintenant admis que le terme désigne le développement de l'interdépendance au niveau mondial. À partir de cette définition générale chaque grand courant académique met l'accent sur la dimension qui lui paraît la plus pertinente. Par exemple, certains universitaires comme Manuel Castells se concentrent sur le lien entre les dimensions économiques et sociales. D'autres, comme John Urry (en), mettent l'accent sur la complexité croissante qui caractérise tous les échanges humains (économiques, culturels et politiques). Aussi, le terme et sa popularité sont liés aux problématiques de développement, comme le montre Jan Nederveen Pieterse et son concept d'hybridity. Les polémiques qui agitent le milieu universitaire anglophone reflètent l'existence d'un débat planétaire. Urry est anglais mais Castells est espagnol et Pieterse hollandais.

Le terme s'enrichit au cours du temps au point de s'identifier, d'après Robert Boyer, à une nouvelle phase de l'économie mondiale16. Plusieurs définitions peuvent être distinguées. En 1983, Theodore Levitt désigne sous ce terme « la convergence des marchés qui s'opère dans le monde entier ». Le terme s'applique surtout à la gestion des multinationales et concerne exclusivement les échanges internationaux. Globalisation et technologie semblent façonner avec constance et résolution les relations internationales. Tout se passe comme si le « monde entier » constituait une entité unique vendant la même chose, de la même manière à des coûts relativement bas17. La firme multinationale doit s'adapter aux différences nationales, mais seulement à regret, dans la mesure où elle n'est pas parvenue à circonvenir ou à recomposer les demandes spécifiques qui s'adressent à elles.

En 1990, Ken'ichi Ōmae16 applique la notion à l'ensemble de la chaîne de création de valeur (R&D, ingénierie, production, marchandisation, services et finance). La marche à la globalisation se fait par étapes : « Après avoir développé ses exportations à partir de sa base nationale, l'entreprise établit à l'étranger des services de vente, puis produit localement, puis ultérieurement accorde une maitrise complète à la filiale créée sur place. » Le processus est alors à son terme : l'intégration globale où les firmes d'un même groupe conduisent leur R&D, financent leurs investissements et recrutent leur personnel à l'échelle mondiale. Pour la grande firme multinationale, la globalisation pointe une forme de gestion totalement intégrée à l'échelle mondiale.

Programme


  • 20 minutes

    Discours du Président-fondateur de Golden Generation

    Hall Principal

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